citation :frostkrieg dit : Insane Vesper - Twilight Of Extinction
Formation de Black Metal originaire de Toulouse, Insane Vesper m'a sacrément secoué avec cet EP sorti en 2008 sur le label Propaganda (dirigé par le couple de Lucifugum, pour info). Tout commence par une intro malsaine, composée d'un coeur, accompagné par des cuivres et un orgue, le tout ayant un aspect des plus menaçant. Blast-beats et quelques mid-tempos sont au rendez-vous, ce qui nous délivre une musique assez dévastatrice. La production est bien soignée, avec des guitares épaisses et sombres, légèrement étouffées, qui enchainent parfaitement les riffs tantôt furieux, tantôt mélancholiques. La batterie assure parfaitement son boulot, ça blaste et les cymbales sont bien utilisées. Le chant est quant à lui granuleux et gras. Les titres s'enchainent sans mal, et à cause de la courte durée de l'enregistrement on se surprend à relancer le disque plusieurs fois d'affilé, avec chaque fois se même plaisir malsain... Vous l'aurez sans doute compris, ce disque est une bien belle tuerie, qui m'a mis une sacrée claque comme je n'en avais pas pris depuis un petit moment. Pour les intéressés, cliquez sur ma signature pour être redirigé vers le myspace du groupe, ou alors achetez le disque sans plus attendre...
|
Tu donnes envie là! Mais avec tout ce que je dois découvrir et acheter en ce moment, je ne sais plus où me donner de la tête...
Allez:
Comment ça je suis à la masse?! Ben oui mais je découvre lentement et sûrement, et celui-là, ça ne fait pas longtemps qu'il est sur mon étagère (deux semaines je crois). Et je dois bien avouer que je suis scotché! Qu'a
Behemoth pour se positionner en haut de la masse des autres groupes de death? Tout d'abord un batteur hors du commun, monstrueux de précision, dans les blast-beats comme dans les tempos (temp
i?)
plus modérés (j'y reviens...). Avec un son parfaitement mixé, c'est, je trouve, l'élément sur laquelle la musique du groupe se base, doté qui plus est d'une production puissante sans toutefois tomber dans l'asceptisé et une atmosphère bien marquée,moins glauque ou sombre comme peut l'être celle d'un
Morbid Angel mais plus..."aérienne" (Je n'ai pas trop envie de dire "épique") de par l'utilisation discrète de claviers, quand ce ne sont pas les guitares qui créent une couche sonore appréciable ( sur In The Garden Of
Dispersion notamment). Je crois que c'est le mélange death teinté du black des débuts qui donne à l'album toute sa profondeur. Rapide et
Brutal sans pour autant tomber dans une violence systématique,
Behemoth sait varier, et nous asséner quelques parties en mid-tempo foutrement bien senties, la basse faisant le travail derrière. Ajoutez à cela un artwork superbe et un livret rempli de références sur les textes par Nergal, et on obtient une sacrée galette.
(Ca fait un peu recette de cuisine mon speech là

)
"It is always there.
It is Ever present."
" The Harsh Noise Wall is the Soundtrack to our vacuous and culturally brankupt age. There is no struggle here. There is no spirit. No personality. No society.